Instants d’éternité (2020)
Concerto pour violoncelle, op. 129 La mineur
Symphonie n° 1, op. 21 Do Majeur
Entre pièces classiques, romantiques et création contemporaine, ce voyage hors du temps met le violoncelle à l’honneur. La soliste star Anne Gastinel, 36 ans après son dernier concert avec l'orchestre, retrouve les musiciens sous la baguette du jeune chef italien Nicolò Umberto Foron. Ensemble, ils font résonner le Concerto en la mineur (1850) de Robert Schumann, œuvre virtuose et surprenante par ses tempos. Entre harmonies envoûtantes et silences délicats, cet emblème du répertoire romantique promet une expérience unique où le temps semble s’arrêter. Cette thématique du « temps suspendu » est centrale dans Instants d’éternité (2020), dernière pièce orchestrale du compositeur contemporain Allain Gaussin : « Tel [l’astronome] scrutant pendant de longues nuits, à l’œil nu, notre ciel étoilé pour en déchiffrer les énigmes, j’ai moi-même tenté d’exprimer par la musique ma propre vision de cette grande et belle voûte étoilée ». L’intemporelle Symphonie n° 1 (1800) de Ludwig van Beethoven vient parachever ce programme en suspension. Traditionnelle, dans le sillage d’Haydn et Mozart, elle révèle déjà un génie Beethovénien prêt à s’affirmer et à marquer l’histoire. Trois pépites musicales qui invitent à défier le temps !