Concerto pour Violon en ré majeur op. 61
Musique pour cordes, percussion et célesta
La légende veut que le Concerto pour violon de Beethoven (1806) soit né d’un « coup de foudre » : celui du compositeur pour la comtesse von Brunsvik. Quoi qu’il en soit, l’œuvre est indéniablement passionnée, servie par une partition soliste exaltée et épurée de tout artifice. Manifestement composée dans une hâte agitée, le concerto s’inscrit dans la lignée des œuvres lumineuses et chaleureuses du grand maître. Coup de foudre également chez Bartók... pour les percussions ! Il fait le choix peu commun de les mettre à l’honneur en leur accordant un vrai rôle de soliste dans sa Musique pour cordes, percussion et célesta (1937), qui constitue un des sommets de la musique de Bartók, conciliant tradition populaire et langage d’avant-garde. Quatre mouvements se succèdent, tour à tour lugubre, guerrier, inquiétant et fougueux... Ce n’est pas par hasard que son troisième mouvement résonne dans le célèbre Shining de Stanley Kubrick !
« Stürm » : la tempête.